

Yoko TAKEUCHI
soprano
Son histoire
Yoko Takeuchi commence ses études musicales avec le piano à l’âge de 3 ans et le cor à l’âge de 12 ans avant de s’orienter vers le chant. Elle entre à l’Université de Musique de Nagoya à 18 ans dans la classe de Miyoko Yamamoto où elle obtient son diplôme et 1er prix de chant en 1991, et à 22 ans, dans la classe de Yasuko Yoshimi, le diplôme de perfectionnement en 1993 à l’unanimité avec félicitations du jury. En 1991, son parcours musical l’emmène en Autriche où elle participe à l’Académie du Mozarteum de Salzbourg avec Gérard Souzay et Iris-Adami Corradetti. Elle vient ensuite en France pour approfondir le travail de répertoire avec Isabel Garcisanz, Rachel Yakar, Michel Focknoy, Peggy Bouveret, et Françoise Pollet, et travaille avec le chef de chant Irène Aïtoff, Iréne Coudela, et Erika Guiomar
Elle se dirige rapidement vers la scène lyrique comme au Théâtre des Champs-Élysées, elle tient les rôles de Susanna, de Papagena et Der Königin der Nacht dans une série de concerts « Invitation Mozart », sous la direction de Jean-Luc Tingaud (10 concerts en l’an 2000). A Rouen, au Théâtre des arts, elle chante dans le quatuor de solistes de « Die Entführung aus dem Sérail » sous la direction de Marc Minkovski (2004) et, avec la même production, au Théâtre du Luxembourg sous la direction d’Oswald Sallaberger (mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïef) (2004).
Myung-Whun-Chung l’a appelé comme soprano soliste pour la « Messe du couronnement en do majeur » de Mozart avec l’Orchestre National de France à Notre-Dame de Paris pour la messe de minuit de l’an 2000.
Yoko Takeuchi a également eu l’occasion d’interpréter de nombreuses œuvres de compositeurs du 18e au 20e siècle, à l’instar de la Création de Haydn avec le jeune chœur de Paris sous la direction de L. Equilbey (1996), « Der hirt auf dem felsen » de Schubert à la cathédrale de St Jean-de-Luz (1997), « Via Crucis » de Liszt à Coutances (1999), ou encore « Tota pulcra es » de Campra avec la maîtrise de Notre-Dame de Paris sous la direction de Nicole Corti en 1999.
En France, elle se produit dans divers récitals notamment à la maison de Chostakovitch à Paris autour des œuvres du compositeur (2016), à Draveil pour interpréter l’ « Ave Maria » de Gounod et le duo de « Lakmé » (2016), à Montargis avec Maciéj Kotalarski (ténor), Adrien Frasse-Sombet (violoncelle) et Karl Baraquin (piano) en 2017, pour un concert de mélodies françaises et japonaises avec Miyoko Yamamoto (soprano) en 2018, pour interpréter le rôle de Lia de « l’enfant prodigue » de Debussy (2018), la « Chanson perpétuelle » de Chausson (2019), à Reims à l’occasion de l’anniversaire du jumelage entre la ville et Nagoya (2022), avec Erika Guiomar au piano et à Paris à la galerie Nichido (2023) et encore des mélodies et airs d’opéra au festival de Royère-de-Vassivière (2023)…
En 2024, elle a interprété Manon de Massenet au Shirakawa Hall dans la ville de Nagoya (janvier 2024) et va chanter, à nouveau ce rôle, dans le cadre de la « Fujiwara Opera Fondation » de Tokyo, à l’Iino hall (mai 2024). Est également programmé un concert autour des lieder de Schumann (à Angoulême en avril 2024), un récital « Mozart à Venise » à la cité internationale de la tapisserie d’Aubusson (août 2024) et, en 2025, « l’enfant et les sortilèges » de Ravel où elle chantera « le feu » dans le grand théâtre des arts à Nagoya.